Différents biens immobiliers offrent des rendements différents. Une bonne sélection aura donc un impact à long terme sur le rendement que vous obtiendrez.

1. l’emplacement du bien immobilier

L’emplacement du bien immobilier est probablement le facteur le plus déterminant pour le rendement. Dans les grandes villes, il est possible d’obtenir des loyers bien plus élevés que dans les zones rurales. Mais ces dernières années, la « ceinture périphérique », qui jouxte directement les grandes villes, a également pris de plus en plus d’importance pour le secteur immobilier. De plus en plus de locataires et de propriétaires fuient les villes surpeuplées et s’y installent pour profiter de loyers (encore) plus bas. Cela leur permet d’investir dans un logement plus grand, qui leur permet en même temps d’être bien desservis et d’atteindre rapidement leur lieu de travail en ville. Ici sur ce lien, vous en saurez plus.

Avant d’acheter, informez-vous en détail sur l’emplacement et son évolution probable au cours des prochaines années. Les quartiers populaires des centres-villes peuvent rapidement devenir inintéressants pour les locataires en raison d’événements majeurs, ce qui oblige les propriétaires à réduire les loyers initialement élevés. Les zones plus isolées peuvent prendre de l’importance en raison de la croissance de la population et générer des loyers en hausse constante à l’avenir. Il est préférable d’opter pour un bien immobilier situé dans un endroit calme, à la fois proche de la ville et bien desservi. Les couples et les jeunes familles qui souhaitent un logement à long terme s’y installent volontiers. Cela présente l’avantage pour vous de ne pas être constamment à la recherche de nouveaux locataires.

2) Le prix d’achat du bien immobilier

Un prix d’achat bas soulage non seulement votre porte-monnaie à court terme, mais a également un effet positif à long terme sur les intérêts que vous devez payer. Si vous pouvez acquérir un bien immobilier à bas prix, vous obtiendrez plus tôt des rendements plus élevés grâce à la réduction des dépenses. Cela ne doit toutefois pas vous inciter à investir dans un bien immobilier le moins cher possible dans une région structurellement faible. Dans ce cas, vous ne pouvez souvent demander que des loyers bas et vous devez vous attendre à des périodes de vacance prolongées en raison de la faible demande. Le faible prix d’achat va ici de pair avec des revenus durablement réduits. Veillez plutôt à trouver un compromis acceptable entre le prix d’achat et les revenus escomptés afin d’obtenir un bon rendement.

3. la qualité du bien immobilier

La qualité de votre bien immobilier ne joue pas seulement un rôle déterminant pour vos futurs revenus locatifs. Si vous achetez un bien qui a besoin d’être rénové et qui présente divers défauts, vous devrez généralement dépenser des sommes importantes pour le réparer et le moderniser. Les locataires sont également attirés par des biens immobiliers bien entretenus, modernes et de qualité et sont souvent prêts à payer un loyer plus élevé pour un logement qui est techniquement à la pointe.

4) Se méfier des promesses de rendement.

Les acheteurs inexpérimentés, en particulier, se fient volontiers aux estimations et aux prétendues promesses des agents immobiliers. Ils leur attribuent l’expérience et les connaissances nécessaires pour estimer le rendement immobilier possible. En réalité, le rendement réel ne peut guère être calculé avec précision à l’avance. Les facteurs qui l’influencent sont trop nombreux, trop complexes et trop imprévisibles pour qu’il soit possible de se prononcer clairement. Il convient donc de se méfier des promesses des agents immobiliers et de faire la différence entre le rendement locatif brut et le rendement locatif net. Les agents immobiliers aiment indiquer le rendement locatif brut, car cela leur permet de faire de la publicité avec des chiffres bien plus élevés.